On a tous en tête des images (fixes ou en mouvement) de la dictature argentine (1976-1983) et de la crise de décembre 2001 qui embrasa le pays. Des images de violence qui ont fini par générer, dans l’imaginaire collectif, une représentation archétypale de l’Argentine. Le travail d’Eduardo Carrera va à l’encontre de ces « images reçues », préférant aller chercher les signes de cette violence dans un ailleurs, dans un hors champ de l’événement historique. Des traces qu’il enregistre dans des paysages abandonnés, dans des portraits d’individus désemparés face à ces tourmentes (économiques, politiques et sociales) qui font sans cesse retour dans l’histoire du pays. Mais il y a, dans chaque photo, une forme de beauté et d’espoir, qui caractérise aussi bien le travail d’Eduardo Carrera que le peuple argentin, réunis dans cette exposition autour d’une même et seule préoccupation : faire fi du passé et du futur pour vivre intensément le présent.

Vernissage lundi 23 avril à 18h – Maison de l’Agglo
Ouverture au public en libre accès du lundi 23 au samedi 28 avril, 14h-19h30

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